Au moyen age, avoir un grain de beauté était valorisé. Ceux qui n’avaient pas de grain de beauté utilisaient une « mouche », un bout de tissue noir que l’on colle sur le visage soit pour marquer une imperfection de la peau, soit pour ressortir le teint...
Le XVIIIème siècle ...à la Cour du Roi Soleil et l'Empire, toutes les gammes de rouge éclatent sur les visages en un véritable feu d'artifice. On se farde de jour comme de nuit(même pour dormir!). Le naturel est proscrit, seul le rouge est porté et adoré....
A l’origine les mouches, ces petits grains de beauté en taffetas ou velours que l’on se colle sur la peau , sont apparues pour cacher les boutons de la petite variole. Ce n’est qu’un peu plus tard en 1796 que le vaccin contre la variole a était découvert...
La fin du XVIIème siècle sera marqué par la folie des édifices capillaires et des mouches. -" la passionnée " se pose sous le sourcil. -" La baiseuse " ponctue le coin de la bouche. -" l' effrontée " orne le bout du nez. -" La voleuse " dissimule le bouton....
Elle avait un côté frivole si affiché qu’un dame qui voulait paraitre sage n’en mettait pas.
On conservait les mouches dans de petites boites spécialement conçues à cet effet, les boites à mouches.